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Gaston Lagaffe

Au début, c’était un gaffeur et puis c’est tout. Il s’est développé sans que j’aie tout prévu. Quand on met en scène un personnage on le subit toujours un peu. Il est devenu antimilitariste parce qu’il y avait à Spirou un rédacteur en chef, excellent d’ailleurs, qui mettait un peu trop de Messerschmitt avec certaines croix.

Normalement, une gaffe, c’est plutôt verbal. J’ai un peu détourné : quand on met le feu à un extincteur dans un bureau, c’est une gaffe. J’ai dû en faire moi-même à l’âge adulte mais est-ce qu’on s’en rend compte ? C’est le problème. Gaston a son idée du progrès, qui n’est pas d’une efficacité totale. C’est un enfant dans un métier d’adultes. Il continue à jouer, un peu comme moi je le fais dans mon métier”.

(…)” Tout ce que je sais, moi, l’humble auteur, c’est que Gaston, dans mon esprit, se conduit en toute innocence et, parfois, il y croit vraiment ; si ça tourne mal, il est le premier étonné (m’enfin !), mais il est de bonne foi.

Franquin

Gaston Lagaffe est un personnage de bande dessinée créé en 1957 par le dessinateur belge André Franquin.

Il est le protagoniste de la série Gaston, apparue dans le magazine de bande dessinée Le Journal de Spirou la même année et publiée en albums à partir de 1960.

Gaston est l’anti-héros par excellence, et le roi incontesté de la gaffe.

Wikipedia

L'évolution de Gaston au fil des années

Liste des albums originaux

La première apparition de Gaston dans le Journal de Spirou

Première apparition de Gaston

L’arrivée de Gaston dans Le journal de Spirou est annoncée mystérieusement par des traces de pas dans les marges des pages du journal, sans explications pour le lecteur dans un premier temps. Il apparaît pour la première fois à la rédaction du Journal de Spirou du 28 février 1957, en costume et nœud papillon, deux semaines plus tard en jean noir, pull-over vert et espadrilles, assis sur une chaise, cigarette aux lèvres5. Entretemps, les lecteurs ont pu le découvrir dans Le Journal de Spirou du 7 mars 1957, dans lequel il porte toujours le costume, mais une cravate dénouée. Sans doute le premier pas vers la décontraction qui le caractérise.

Le 25 avril 1957, un communiqué de Fantasio, autre personnage de Spirou, tente d’éclaircir la situation aux lecteurs : Gaston a été recruté par une personne dont il ne se rappelle pas le nom, mais il demeure persuadé qu’il a été embauché pour un travail de héros de bande dessinée. Ne pouvant être intégré dans une série du Journal de Spirou, il devient alors le premier «héros sans emploi». Il est par la suite représenté comme un employé de la rédaction.

Source : Wikipedia

Le personnage de Gaston est introduit par ce dialogue lors de sa rencontre avec Spirou dans le Spirou numéro 990 :

En 1979, parait l’album numéro 13 : “Lagaffe mérite des baffes”. A cette époque, la collection des albums disponibles en librairie est constituée des albums R1, R2, R3, R4 et 6 à 13. Il n’y a donc ni album 5, ni album R5. Ceci donne lieu à une mise au point à la fin de l’album 13 :
Une collection sans numéro 5 (en grand format), ce n’est pas une vraie collection. Pour corriger ce défaut de la collection Gaston, de nombreux auteurs s’associent (Armand, Baudoin, Bercovici, Berthet, Carali, Colman, Conrad, Cosey, Coucho, Dany, Deliège, Delporte, Denis, Derib, Dodier, Edika, Ferrandez, Geerts, Goossens, Herlé, Hermann, Hislaire, Jannin, Krebs, Louarn, Lucques, Macherot, Mako, Margerin, Pichon, Reiser, Schlingo, Solé, Tome, Janry, Ucciani, Volny, Walthéry, Wasterlain et Yann) et sortent en 1983,aux éditions SEDLI-Jacquy Goupil un album intitulé “Baston 5 : La ballade des baffes”. Cet album fait partie d’une collection dont il est dit : “IL N’Y A PAS, IL N’Y AURA JAMAIS D’ALBUMS BASTON No 1, 2, 3, 4 et 6 !! Conclusion, en combinant les collections Gaston et Baston, on obtient une collection complète avec un numéro 5. Baston 5 devient donc l’album 5 de la collection Gaston (le deuxième numéro 5).
Baston 5
En 1986, les éditions Dupuis craquent et décident de compléter la collection Gaston en sortant un album numéroté R5 et intitulé “Le lourd passé de Lagaffe”. Le “IL N’Y AURA JAMAIS D’ALBUM No 5” de l’album 13 devient donc complément faux. Cet album R5 n’a rien à voir avec l’album 5, ni, bien sûr, avec l’album Baston 5.

Sources : bdoubliees.com 

Les personnages principaux

Fantasio

Dans la première partie de la série, Fantasio est secrétaire de la rédaction du Journal de Spirou. Il s’agit du même Fantasio que dans la série Spirou et Fantasio, bien que sa personnalité soit sensiblement différente. On le voit généralement lorsqu’il tente de signer les contrats avec M. De Mesmaeker, sans y parvenir, en raison des interventions de Gaston.

Léon Prunelle

Léon Prunelle est rédacteur chez Spirou. D’abord journaliste et adjoint de Fantasio, il devient responsable du « gaffeur » après le départ de Fantasio (voir ci-dessus). Ce personnage a été créé par André Franquin et Yvan Delporte. Il fume la pipe et porte un collier de barbe, inspiré d’un membre de la rédaction flamande de Spirou. Le nom Prunelle a été trouvé par Yvan Delporte.

Yves Lebrac

Yves Lebrac

Yves Lebrac est le dessinateur du journal. Il est apparu en même temps que Prunelle, dans le gag 207. Il est beaucoup plus décontracté que Prunelle, mais s’énerve régulièrement quand il rate son dessin ou qu’il perd sa gomme, son crayon ou son encre de Chine, ou que Gaston et son chat gâchent son travail.

Mademoiselle Jeanne

Mademoiselle Jeanne, ou M’oiselle Jeanne comme l’appelle Gaston, s’occupe des archives aux éditions Dupuis. Elle vit chez sa mère et est daltonienne. Avec son collègue Gaston, qu’elle admire passionnément et aux gaffes duquel elle trouve toujours des excuses, une idylle s’esquisse très lentement.Elle apparaît pour la première fois lorsque Gaston l’invite à ce qui semble être leur première sortie. Lors de ce premier gag, le 224e, elle semble déjà avoir un faible pour Gaston, mais ce n’est pas le cas de ce dernier qui n’a besoin que de sa coiffure en queue de cheval rousse pour compléter son costume de centaure.
M.-De-Mesmaeker

M. De Mesmaeker

Aimé De Mesmaeker est un riche homme d’affaires qui doit signer d’importants et mystérieux contrats avec le Journal de Spirou. Il ne parvient jamais à ses fins car les gaffes de Gaston font invariablement échouer toute tentative d’apposer durablement sa griffe sur les documents en question.

Jules-de-chez-Smith-en-face

Jules-de-chez-Smith-en-face, comme ce surnom donné par Gaston l’indique, travaille chez Smith, exactement en face du Journal de Spirou27. On ne connaît pas l’activité exacte de Smith, si ce n’est que Jules a, comme Gaston, un emploi de bureau.
Longtarin

L’agent Longtarin

L’agent Longtarin, Joseph de son prénom, est un policier gradé (il est brigadier-chef) travaillant dans le quartier de la rédaction du Journal de Spirou. En argot, «long tarin» signifie «long nez», ce qui est approprié eu égard au profil de l’agent.

Longtarin cherche par tous les moyens à mettre des contraventions à Gaston, avec un succès variable : il guette la seconde où le parcmètre indique la fin du stationnement autorisé, examine la voiture de Gaston dans les moindres détails pour y trouver un manquement aux normes, etc.

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